Le mini-suicide

Cette présentation est un test. Vous aimez ? Si c'est trop chiant à faire, je ne continuerais probablement pas, même si vous aimez, ceci dit.

Parfois, quand je ne peux plus supporter les méandres de la vie, je me mini-suicide. C'est à dire que peu importe l'heure, je vais me coucher et je dis merde à la journée. Je ne sais plus quel grand philosophe (ou peut etre que c'etait Carlos) disait "dormir, c'est mourir un peu" (c'est beau, non ?), donc on peut considerer qu'aller se coucher est un doux mini-suicide bien confortable. 

Apres, faut pas être parano non plus. Y'a bien desfois où je suis parfaitement contente d'avoir mes deux pieds posés sur cette terre, ou j'ai pas mal au ventre et où personne ne m'a bousculé dans le métro, et je vais quand meme me coucher hyper tôt. Tout pour moi est pretexte à dormir tot, en fait. Il n'y a rien que j'aime plus que de me blottir dans les draps, de m'enrouler dans la couette et de caler ma petite tete sur un oreiller bien moelleux. Peu importe s'il y a âme qui vive (ou qui dorme) dans le dit pieux, je m'y love toujours avec bonheur. Le lendemain, je renait (fraiche ou pas, pour ca je peux rien promettre).

Parfois, je sais tout de suite que la journee ne sera qu'une longue attente jusqu'a mon prochain mini-suicide, et dans ce cas, j'y pense toute la journée. Je me mini-suicide même en public parfois. Dans le metro, sur un banc (mais je fais gaffe à mon sac quand meme), sur l'escalator (mais toujours serrée à droite). C'est fou comme ces siestes impromptues te requinquent un homme ! (une femme, en l'occurrence). Bon allez moi je vous laisse, à l'heure où j'ecris ces lignes (19h58) je commence justement à piquer du nez et je suis en plein dilemne : aller me coucher, ou diner ? 

ps : en ce qui concerne cette tenue, j'ai bien conscience que mélanger des bottes un peu goth avec une robe rose vintage et un pull 'ptits animaux' était risqué. Pour ma part, j'aime beaucoup !